Conseil de Paris de juillet 2021 : l’extravagante dette écologique d’Anne Hidalgo

L’extravagante dette écologique d’Anne Hidalgo

Marie-Claire CARRERE-GEE, présidente de la commission des finances de la Ville de Paris, dénonce la « dette écologique » de la Ville de Paris, aggravée notamment à travers l’opération Saint-Vincent-de-Paul.

INTERVENTION DE MARIE-CLAIRE CARRERE-GEE AU CONSEIL DE PARIS :

Chacun le sait : en une seule mandature, la maire de Paris a creusé une dette énorme : 6 milliards d’euros avant la pandémie, 7 milliards à la fin de l’année !

Mais elle en a laissé une autre, plus extravagante encore et qui concerne cette fois tous les Français : la dette CO2 de Paris, qu’elle a également fait exploser en 6 ans seulement. Car derrière les jolies photos d’une agréable couleur verte, derrière les grandes déclarations et autres engagements pour le climat, la Maire de Paris, entre 2014 et 2020, aura densifié Paris comme personne.

Durant la première mandature, elle a en effet autorisé la création de 4 618 560 mètres carrés dans la capitale. En comptabilisant les années où elle était adjointe à l’urbanisme, le nombre de mètres carrés autorisés grimperait à 7 430 000 m2, soit 825 000 m2 par an sur une période de 9 années, de 2011 à 2019 inclus.

De fait, quand tous les autres secteurs d’activité à Paris (transport aérien, alimentation, transports, énergie) produisaient de moins en moins d’émissions, contribuant depuis 2004 à une baisse de 20% de notre empreinte carbone, l’activité de construction et tout ce qu’elle implique (les matières premières de construction notamment) constituent LE gros point noir des émissions imputables à Paris.